Bonne nouvelle/mauvaise nouvelle

Aujourd’hui était un jour déterminant. Et bizarre. A 17h Edouard Philippe nous a annoncé les mesures de la phase 2 du déconfinement. Pour résumer : réouverture des bars, restos, théâtres, salles de sport le 2 juin (il faudra attendre 3 semaines de plus pour les cinémas) en zone verte, et possibilité de se déplacer sans restrictions sur le territoire. Que des bonnes nouvelles. Bon, les mesures sanitaires vont probablement grandement compliquer le fonctionnement de bon nombre de ces enseignes, mais on verra bien. C’est un début. Alors que je m’étais mise en tête que j’étais repartie pour un long week-end de 4 jours, j’ai reçu un mail concernant la journée de solidarité. Et j’ai réalisé que lundi était férié mais travaillé à l’association. Les boules. Déjà que c’était ma dernière journée de télétravail. Puis j’ai eu ma responsable au téléphone : on en a parlé et étant en temps partiel, je ne devais que 5 heures et des bananes. Du coup elle m’a dit de considérer mon lundi en récup pour compenser toutes les fois où elle m’a demandé de déborder pour finir un travail urgent. Cool. Après avoir modifié une énième fois le bilan social, j’étais donc bien repartie pour un long week-end de 4 jours qui s’annonçait agréable. Puis on a parlé des sujets sur lesquels on bosserait ensemble mardi au bureau avant qu’elle parte en réunion avec notre boss à 16h. Elle devait aborder avec lui mon remplacement qui n’est toujours pas lancé alors que je pars dans 2 semaines, ce qui me plonge dans une perplexité assez profonde je dois dire. On en a conclu qu’il avait probablement une idée derrière la tête. Puis la soirée s’est passée tranquillement. Et à 22h41 précisément, sur notre groupe commun Whatsapp avec Sisi, elle nous a annoncé qu’elle était virée. Comme la précédente responsable en octobre dernier. Le choc. Je suis restée plusieurs minutes sans savoir quoi répondre. Sisi était folle de rage et a déversé sa haine dans notre discussion, et je la comprends. Elle allait bientôt se retrouver sans chef et sans collègue alors qu’elle est débordée de travail. Voilà un grand week-end gâché d’avance.