Mi-figue, mi-raisin

Aujourd’hui, pour changer un peu d’air, je suis allée faire du sport. Bilan : je n’aime toujours pas ça. Ma mère a re-tondu la pelouse, au grand dam de Poivron, et a cette fois, complètement zigouillé Michel. Michel n’est plus. J’ai une blessure au bout de la langue qui me fait mal depuis des jours. Ça a l’air de rien comme ça mais c’est vraiment pénible. On a officiellement confirmé nos vacances du mois de juillet auprès du mec qui nous loue le logement. Je vais pouvoir passer à l’étape 2 de ma chasse au trésor, la plus difficile : le parcours d’orientation sur place préparé à distance. J’avais déjà fait ça à Carcassonne pour nos 9 ans et je m’en étais pas trop mal sorti. Sisi m’a dit qu’elle irait dire au revoir à notre future ex responsable qui partait le soir même, je l’ai donc rejoint au bureau à 14h30. Ça faisait drôle de remettre les pieds là-bas après 2 mois et demi de télétravail. Je me suis dit que ça dédramatiserait en même temps la journée de mardi qui s’annonçait plutôt mal. Elle nous a déballé tout ce qu’elle ne nous disait pas, par loyauté, jusqu’à présent, et nous a raconté la scène de l’annonce de sa fin de période d’essai. C’est moche. Je suis vraiment dépitée. Une nouvelle personne débarque la semaine prochaine et va faire une mission de DRH de transition pendant 4 mois. Ce qui est parfaitement ridicule et inutile. Mais bon. Voilà le monde du travail d’aujourd’hui. Ça me conforte encore plus dans l’idée de fuir à tout jamais les ressources humaines. Après ça je me suis aventurée dans une boutique de fringues, chose que je n’avais pas fait depuis longtemps. Je cherchais un short pour cet été et c’est vraiment difficile à trouver d’occasion ces choses-là. Je suis ressortie avec 3 tenues d’été, de quoi tenir la prochaine décennie, j’espère. Une soirée tandoori/mentalist/simpsons a clos cette journée mi-figue, mi-raisin